Au fil des ans, le Centre Helios a réalisé un certain nombre d'études et de projets sur le changement climatique. Outre les projets spécifiques mentionnés ici, la plupart des travaux du Centre Helios se concentrent sur la réflexion sur la transition vers une électricité à faible émission de carbone, sous tous ses aspects.
Au milieu des années 2000, le Centre Helios, dirigé par Helena Olivas, a réalisé plusieurs études en rapport avec le protocole de Kyoto, notamment un guide sur les exigences institutionnelles du mécanisme de développement propre, destiné aux pays en développement, et un guide sur le processus COP/MOP, qui a été publié en trois langues.
Restructured Rivers, un ouvrage préparé par Philip Raphals à la demande de l'International Rivers Network, a exploré de nombreux aspects de l'hydroélectricité et de son interface avec les marchés concurrentiels, notamment en examinant les données scientifiques relatives aux émissions de gaz à effet de serre provenant des réservoirs.
Plus récemment, en collaboration avec Rick Hendriks, le Centre a produit un document de travail sur le thème de la santé publique. contribution au projet Acting on Climate Change, dirigé par Catherine Potvin, de l'université McGill, qui préconise la prudence afin de s'assurer que l'objectif d'un système électrique sans carbone de 100% n'entraîne pas de conséquences inacceptables dans d'autres domaines. Au Canada, les stratégies proposées sont souvent basées sur un développement massif de l'hydroélectricité à grande échelle, avec des conséquences inacceptables.
Il s'agirait d'une voie très coûteuse en termes économiques, écologiques et sociaux, qui initierait et perpétuerait les conflits avec les peuples autochtones, tout en repoussant les investissements dans d'autres énergies renouvelables à faible teneur en carbone qui sont modulaires, progressives et dont le coût est en baisse. Les contribuables canadiens se trouveraient dans l'incapacité de tirer parti de ces solutions de rechange de plus en plus abordables, car ils seraient contraints de rembourser les coûts élevés des projets hydroélectriques à grande échelle.